Nice reçoit Marseille avec "volonté et engagement"

Nice a retrouvé couleurs et ardeur après sa victoire à Lille et accueille Marseille dimanche pour un "derby de la Méditerranée" qui, comme d'habitude a été classé à "hauts risques".

Deux compagnies de gendarmes mobiles et un escadron de CRS ont été mobilisés pour accueillir les supporters marseillais qui sont annoncés au nombre de 800 mais seront sans doute plus nombreux car beaucoup feront le déplacement par leurs propres moyens.

A peine éteints les feux d'artifice du carnaval, ce sont les feux de Bengale des deux camps qui vont s'allumer dans les tribunes du stade du Ray au plein de sa capacité de 18.000 places.

A match exceptionnel, préparation exceptionnelle, Gernot Rohr a rassemblé ses troupes sur le terrain du match pour un dernier entraînement avant mise au vert.

"On voulait se mettre en contact avec le terrain avant le rendez-vous", explique l'entraîneur de Nice qui dit être sorti rassuré de la séance sur le plan de "la volonté, de l'engagement et du jeu."

Sur le plan de l'effectif, la situation est plus compliquée. "Je suis rassuré sur Jacques Abardonado, Yoann Bigné et a un moindre degré Everson qui revient de blessure mais on a les coups durs de Christophe Meslin et Olivier Echouafni", dit Rohr.

"Retrouver Marseille c'est toujours un grand rendez- vous. On aura a coeur de faire plaisir au public", ajoute l'entraîneur de Nice qui reconnait compter aussi sur les circonstances.

"Marseille aura un match de coupe d'Europe dans les jambes , ils seront peut-être un peu fatigués", dit-il. "Quelle que soit l'équipe mise en place, et j'ai essayé plusieurs formules, elle sera déterminée et conquérante dans le jeu."

"On ira au pressing, il faudra annihiler les volontés marseillaises , je sais que Marseille a changé son jeu et devient plus rigoureux. Il faudra apporter une réponse collective en zone , on est capables de la faire."

Eric Roy qui a joué trois années a Marseille -- "trois belles saisons", rappelle-t-il -- juge qu'il "va falloir dépassionner un peu le débat, évacuer la pression et se reconcentrer."

Etienne Ballerini
Reuters