Ederson sur un air de samba !

Quelques semaines après son arrivée, il fait déjà l’unanimité. A tout juste 19 ans, Ederson pourrait bien être l’avenir du Gym. Rencontre avec le Carioca rouge et noir…

- Quel a été ton sentiment lors de ta première apparition sur la pelouse du Ray ?

J'avais vraiment hâte de pouvoir jouer avec mes nouvelles couleurs. Dès mon premier jour à Nice, tout le monde a fait en sorte que je me sente bien en m'accueillant de la meilleure des façons et j'avais envie de leur rendre sur le terrain. Pareil pour les supporters qui ont scandé mon nom lors de l'échauffement alors qu'ils ne m'avaient encore jamais vu à l'oeuvre. Ça m'a motivé encore plus.

- Justement lorsque tu as inscrit ton premier but, tu es allé directement en direction des supporters. Est-ce que c'était prémédité ?

C'est vrai que j'y avais pensé avant. Je m'étais dit que si j'avais la chance de marquer, je monterais au grillage pour partager ma joie avec les supporters. Donc sans réfléchir, une fois que j'ai mis le ballon au fond, je me suis précipité vers leur tribune. Ça restera un grand moment pour moi.

- Face à Monaco, tu as inscrit un but venu d'ailleurs. Est-ce le plus beau de ta carrière ?

Le plus beau je ne sais, mais un des plus beaux ça c'est sûr. Avant de rentrer, je m'étais dit que dès que j'aurais l'occasion je frapperais, même de loin... Après, j'ai eu de la réussite, mais il en faut toujours pour marquer.

- Aujourd'hui quels sont tes objectifs ?

Je suis quelqu'un qui pense au jour le jour, ma priorité aujourd'hui est donc de me soigner pour retrouver les terrains le plus vite possible. Je ne pense pas que cela serve de se fixer des objectifs en terme de nombre de buts ou de matches joués. Je donne le maximum à l'entraînement et je pense que de cette manière la récompense vient naturellement.

- Tu n'as signé que pour six mois en rouge et noir. Comment vois-tu toi avenir ?

Je serais content qu'il y ait une proposition de la part des dirigeants niçois en juin prochain. Cela voudrait dire que je les ai convaincus. Si c'est le cas, on l'étudiera avec mon agent, mais je serais heureux de continuer ici. Cela voudra dire que je me suis bien adapté. En plus, j'ai cru comprendre qu'il y avait un projet intéressant à Nice, donc pourquoi ailler chercher quelque chose ailleurs, si tout se passe bien... J'ai envie de bien finir cette année et ensuite de pouvoir faire un saison pleine. C'est là que je pourrai vraiment prouver toute ma valeur.

- Par nature, les Brésiliens sont souvent très croyant, est-ce également ton cas ?

Je suis catholique et la religion est quelque chose qui compte beaucoup à mes yeux. D'ailleurs, j'ai connu la semaine dernière un prêtre brésilien à Monaco. Lorsque j'en aurai l'occasion, je me rendrai à ses messes.

T.D.
Ogcnice.mag