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Presse :

Facile vainqueur d'Ajaccio, l'OGCN est de nouveau leader du Championnat.

L'équipe, le 04/12/2002 à 14h15

Voilà qui rétablit quelques vérités. Trois jours après avoir encaissé une déculottée très inhabituelle à Sedan (0-3), la meilleure défense de France n'a rien concédé hier soir. Après deux matches sans marquer, son attaque a frappé trois fois. Et après quelques heures d'intérim lyonnais, Nice retrouve le fauteuil de leader... pour plus d'une journée si Lyon ne vient pas enfoncer Paris, ce soir, au Parc des princes.
Les ratés enregistrés ces derniers temps n'étaient donc pas si graves. L'OGCN peut gagner sans Cobos (c'est nouveau). Et sans montrer grand chose (ça l'est moins). La réussite ne quitte jamais très longtemps ces Aiglons, heureux sur le premier but et réalistes ensuite. Les Azuréens se sont déjà assurés une trêve de Noël sans nuages, eux qui finiront l'année de L 1 par deux déplacements (Bordeaux et Strasbourg).

Les perturbations sont plutôt bloquées sur le sud de la Corse. Avec cette troisième défaite consécutive, Ajaccio peut intégrer le clan des relégables dès ce soir si ses poursuivants engrangent. La formation de Dominique Bijotat, venue pour attendre, a très mal défendu hier. Et comme son attaque n'est pas la plus percutante du monde, l'ACA a surtout étalé ses faiblesses au stade du Ray. Rolland Courbis avait une mine inquiète dans les couloirs avant le match. Après, ça ne devait pas être beau à voir.

La première mi-temps niçoise ne fut pourtant pas la plus aboutie de l'année. Pendant une bonne vingtaine de minutes, la prestation des Aiglons vola même en rase-mottes. Un festival de mauvaises inspirations qui permit à Ajaccio de s'installer tranquillement dans la partie et d'obtenir le premier corner (17e). À la peine, l'équipe de Gernot Rohr s'en remit alors à de longs ballons destinés à la tête de Diawara. Bonne pioche. Cette tactique repoussa les Corses un peu plus bas, et une action Ayeli-Diawara entravée dans la surface (22e) montra vite que c'était la bonne solution.

Les hommes de Bijotat ne tardèrent pas, en effet, à commettre un impair fatal. Faute sur Ayeli, coup franc pour Everson à l'entrée de la surface. La recette avait fonctionné contre Monaco (1-0), elle a été resservie à Trévisan avec l'aide involontaire de Regragui et du poteau (1-0, 25e).


Le premier but d'Ayeli
Pas vernis, les Ajacciens furent tout près de craquer pour de bon dès la 27e, mais Trévisan repoussait la punition du tibia. Le temps de réagir via des tirs de Rodriguez (29e) et Demont (32e) bloqués par Grégorini et Ajaccio finissait par prendre sa deuxième gifle. En un contrôle, Diawara effaçait Grégoire et plaçait la défense corse dans un drôle de malaise. Ayeli convertissait alors dans le but vide l'offrande de son partenaire d'attaque (2-0, 36e). Une première cette saison pour l'Ivoirien à l'occasion de sa 11e apparition en Ligue 1.

Ajaccio revenait du vestiaire avec un dispositif plus ambitieux, le défenseur Ananko laissant la place au milieu offensif Grégory Lacombe. Mais pour bousculer Nice quand il mène, il faut de sacrés arguments. Everson le rappela à Trévisan, vigilant (55e). Et même un contrôle très approximatif d'Abardonado intercepté par Becas dans la surface ne permit pas à Ajaccio de narguer la chance (60e). Les Corses venaient de laisser passer une dernière opportunité. Nice, depuis un moment déjà, balançait sur toute esquisse de danger et ne jouait plus que les coups sûrs.

Cela ne l'empêcha pas de confirmer son emprise par une belle montée de Varraut (65e) puis un tir excentré de Diawara (79e). Ce dernier trouvait même la récompense d'une énorme prestation en explosant pour de bon Ajaccio du plat du pied (83e).

Si Gagnier n'avait pas gâché le ballon du 4-0 à force de le chercher entre ses pieds (93e), l'ACA serait même reparti avec un tarif identique à celui appliqué à Strasbourg lors de la 2e journée. Une broutille dans le bilan des Niçois, qui décrochent un nouveau succès et une prime augmentée de 50 pour cent par le président. Quand ça rigole...


Les joueurs

En tentant de jouer le plus haut possible et en imposant des duels et une sévère bataille physique dans l'entrejeu aux Niçois, les Ajacciens ont ils fait le bon calcul ? Car une fois l'effet de surprise passée, le Gym a trouvé la parade : sauter les lignes et lancer les flèches noires DIAWARA et AYELI pour plier le match dès la mi-temps.
Diawara en particulier a réalisé un match de haut niveau. Poison permanent pour la défense corse, il a offert un caviar à Ayeli sur le deuxième but mais a aussi effectué un travail colossal de replacement et de harcèlement. Il en a été récompensé en fin de match par un but, son 8e cette saison, sur un service de GAGNIER le rentrant. Dans l'entrejeu, BIGNÉ s'est montré actif et accrocheur, et BARUL a été d'une belle utilité coté droit. Mais une fois de plus, c'est le duo ROY-EVERSON qui, dans des registres différents, a donné le bon tempo.

Le capitaine toujours bien placé a alterné les relances longues et les sorties de balle courtes, tandis que le Brésilien a encore créé la perturbation dans les rangs adverses. À lui seul, il caractérise l'abnégation, la solidarité et l'envie de toute l'équipe. En plus, il a débloqué la partie en ouvrant le score. Enfin, la défense a recommencé à donner de belles garanties, surtout après la pause où l'OGCN gérant son avantage, et peut être un peu marqué physiquement comme le prétend Gernot Rohr, s'est mis à subir. GREGORINI a été impeccable, ABARDONADO calme et auteur d'une splendide ouverture vers Diawara sur le deuxième but. Il a été mieux que secondé par PAMAROT impressionnant de puissance, TRAORÉ qui s'affirme au fil des matches et VARRAULT toujours prêt à participer aux bons coups.

Dans ces conditions, et compte tenu du score qui efface l'échec dans les Ardennes, Ajaccio a forcément souffert de la comparaison, même si les Corses n'ont pas fait un match catastrophique et s'ils n'ont jamais renoncé. Chez eux la défense n'a certes pas toujours été à son avantage et les satisfactions individuelles sont peu nombreuses. On notera toutefois la vaillance coutumière du capitaine Bruno RODRIGUEZ et quelques bonnes initiatives de DEMONT sur son flanc droit. À l'arrivée, ça fait très peu.

Mercredi 04 décembre 2002
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34e journee de Ligue 1
dim. 19/05/2024 à 21h


Lille - Nice : 2-2

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Pts J V N D Diff
 3.    Brest 61 34 17 10 7 +19
 4.    Lille 59 34 16 11 7 +18
 5.    Nice 55 34 15 10 9 +11
 6.    Lyon 53 34 16 5 13 -6
 7.    Lens 51 34 14 9 11 +8



   28e  dim. 07/04 (15h) Reims - Nice : 0 - 0
   30e  ven. 19/04 (21h) Nice - Lorient : 3 - 0
   29e  mer. 24/04 (21h) Marseille - Nice : 2 - 2
   31e  dim. 28/04 (15h) Strasbourg - Nice : 1 - 3
   33e  ven. 10/05 (21h) Nice - Le Havre : 1 - 0
   32e  mer. 15/05 (21h) Nice - PSG : 1 - 2
   34e  dim. 19/05 (21h) Lille - Nice : 2 - 2


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